J’affectionne particulièrement l’aromathérapie, et je la conseille souvent aux personnes que j’accompagne.
Un outil efficace mais pas sans risques !
Il peut être intéressant de connaître le chémotype d’une huile essentielle, sa carte d’identité, sa famille biochimique. La plupart du temps, il s’agit d’une distillation de plantes, donc présence de nombreuses molécules chimiques avec plus de contre-indications, par rapport aux fleurs de Bach ou à la gemmothérapie, bien sûr toutes aussi géniales !
Nous pouvons souvent voir des listes d’huiles essentielles à utiliser pour les maux de l’hiver avec des huiles antivirales comme par exemple le romarin cinéole, le cyprès toujours vert, la cannelle écorce etc…
Ok mais !
Sachez que le romarin à cinéole contient des oxydes dont le 1.8 cinéole, il peut être mal toléré pour un adulte ou un enfant asthmatique. Le cyprès est oestrogène like, comme le niaouli, attention si antécédent cancer hormono-dépendant. La cannelle écorce fait partie des aldéhydes aromatiques, c’est du feu ! donc à diluer dans une huile végétale, à un certain taux de dilution. Le clou de girofle comme le thym à thymol font partis des phénols comme l’origan donc hépatotoxique à long terme.
Et bien sûr attention aux femmes enceintes et aux enfants !
L’aromathérapie utilisée en conscience, en respectant le nombre de gouttes, le taux de dilution, ses contre-indication et sa durée d’utilisation est une façon naturelle et merveilleuse de prendre soin de soi, de son corps.
